Vos enfants aiment le sirop ? Vous appréciez un p’tit vin blanc à l’apéro ? ..Voici une idée magique, simple, et naturelle, qui sera en plus l’occasion d’une belle balade thématique en famille!!
Il s’agit du sirop de fleurs de sureau. C’est à nouveau le moment à Bruxelles (un peu plus tard dans les régions plus froides). Voici la recette:
Crédit : Patrick et Sophie, nos experts en sirops et vins de fruits maison
Vous pouvez télécharger le fichier en cliquant ici. En savoir + sur le sureau? Nous vous renvoyons à notre publication de l’an dernier sur ce thème.
L’hiver n’est pas encore terminé qu’une nouvelle saison se prépare au potager collectif de Myosotis Durable: rangement, nettoyage, élagage, préparation du sol, le travail ne manque pas.
Avec l’élagage d’un saule têtard, c’est toute une parcelle qui va recevoir de la lumière et que nous préparons pour les cultures. Cette année nous allons tester une technique innovante popularisée par Didier Helmstetter dans son livre « le potager du paresseux ». La méthode se résume en une phrase: nourrir les auxiliaires du sol (lombrics, bactéries, champignons) avec un aliment de qualité (le foin) pour qu’ils travaillent à la place du jardinier. Intrigués? Allez voir sa chaîne YouTube.
Nous avons donc étalé dans la bonne humeur une épaisse couche de foin sur la parcelle!
En plus du potager, Myosotis Durable prépare un atelier « balconière durable » dans le cadre de notre projet « abeilles solitaires ». Vous apprendrez à composer des balconières utiles aux pollinisateurs de notre région. Plus d’info dans notre prochaine publication.
Que d’eau, que d’eau dans l’expo « Bruxelles sensible à l’eau »!
On commence par un saut dans le passé, on apprend à mieux connaître sa ville, on observe les techniques utilisées, on comprend les enjeux, on se rend compte de l’importance des actions citoyennes.
On passe ensuite aux grands projets où Brusseau, tantôt met en garde contre les méthodes du passé (en finir avec le tout-au-bassin-d’orages), tantôt pilote les projets avec en point de mire le retour de l’eau dans l’espace public. Deux zones d’actions : Forest avec l’altitude 100, gare du midi, marais Wiels et abbaye St Denis, et Ghansoren avec le retour du Molenbeek en ville.
Les grands principes : séparer les eaux de pluie des égouts, laisser l’eau s’infiltrer, guider les surplus vers les rivières avec comme enjeu d’empêcher les inondations et de permettre à l’eau de retrouver sa place dans le paysage urbain.
Tant les constats parfois affligeants et l’évocation des erreurs du passé que les réalisations concrètes sont brillamment illustrés par des maquettes, cartes, photos, map-it, et même un montage où l’on peut soi-même observer le processus de la montée des eaux au moyen de bocaux et robinets. Une visite guidée passionnante, grâce à notre guide passionné.
Il y a beaucoup à dire, beaucoup de chemin parcouru en 3 ans de recherches de l’équipe Brusseau. Bravo pour tout ce travail accompli, longue vie aux EGEB (Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles) et encore merci à notre guide du jour, Patrick.
Voici un message de nos voisins du quartier durable Kalevoet-Bourdon que nous retransmettons vu la proximité de l’activité proposée.
Le Quartier Durable Kalevoet–Bourdon et P.&A Gelin vous propose une dégustation conviviale de vins. L’occasion de mieux connaître votre association de quartier et de découvrir l’approche Zéro Déchet développée chez GELIN.
Quand: le Jeudi 7 Novembre de 18h à 19h30
Où: P.&A. Gelin, Rue Egide Van Ophem, 18—Uccle (en face de la gare de Calevoet)
Ce 19 octobre, le groupe Myosotis Durable a organisé une conférence-atelier sur les abeilles solitaires, animée par Marc Wollast (de l’association Apis Bruoc Sella), au Moulin du Nekkersgat (Uccle). Voici un court résumé de ce que nous avons appris.
90 % des abeilles sauvages sont des abeilles solitaires ; elles occupent divers habitats, chaque espèce ayant ses propres exigences (sur le territoire bruxellois, on compte 200 espèces différentes). Il manque d’abeilles pour polliniser les cultures ; en effet, tant les abeilles domestiques que les abeilles sauvages meurent en masse. Les causes de la disparition des abeilles sont multiples:
Remplacement de la flore indigène par de la flore horticole (plantes sélectionnées pour leurs qualités esthétiques au détriment de leurs fonctions mellifères)
Régime alimentaire déséquilibré à cause des mono-cultures
Raréfaction des habitats (urbanisation, rénovation, nettoyage des bords de routes)
Il est crucial d’inverser la tendance car les abeilles sont indispensables pour maintenir l’équilibre alimentaire mondial. Elles sont la clé de voûte de notre chaîne alimentaire ; les arbres fruitiers ainsi que de nombreux légumes ont besoin de transporteurs pour leur pollen, car le vent et l’eau ne suffisent pas. Sans abeilles, plus de fruits donc plus de graines, et notre diversité alimentaire en souffrirait cruellement, il n’y aurait quasi que les céréales qui continueraient à pousser.
Les abeilles sauvages sont particulièrement utiles dans nos jardins: elles supportent des températures inférieures à celles que nécessitent les abeilles domestiques, et sont donc présentes plus tôt, au printemps. Elles butinent localement plantes et légumes, alors que les abeilles domestiques préfèrent les inflorescences des grands arbres.
Facilitons-leur
la tâche en installant des nichoirs.
Ces nichoirs devront être installés à proximité de plantes mellifères, et disposés avant le mois de mars, si possible à l’abri de la pluie (à une hauteur située entre 20 cm et 2 m), orientés au sud ou sud-ouest. Il faut éviter de les concentrer tous au même endroit car rapidement, les oiseaux risquent de les repérer et de les dépeupler.
Le plus simple des nichoirs pour abeilles solitaires est une boîte de conserve (450 g) vidée et lavée. On conserve le fond, et on tasse un peu de terre glaise dans ce fond. Il faut couper ensuite des tiges de divers diamètres, creuses ou avec de la moelle (framboisier par exemple), un rien moins hautes que votre boîte, et les enfoncer à l’intérieur de manière à garnir entièrement cette boîte.
On peut aussi utiliser une bûche de bois dur (pas de résineux), d’une longueur d’environ 15 cm. Il faut utiliser une foreuse en alternant diverses épaisseurs de mèches (de 2 mm à 10mm de diamètre), et entrer dans la bûche sur toute la hauteur de la mèche. Là aussi, la disposer dans un endroit adéquat, de préférence à l’abri de la pluie (on peut bricoler un petit toit).
Pensez également aux abeilles terricoles (80% des espèces) qui ont juste besoin d’un espace de terre dégagé, voire d’un petit carré de sable pour creuser leurs nids.
Par ces gestes simples, vous contribuerez à la pollinisation des plantes potagères et des arbres fruitiers. Vous pourrez aisément vérifier si vos nichoirs sont occupés, à la belle saison, car les loges seront occultées par un opercule de cire si elles contiennent des larves.
Myosotis Durable se charge, toujours avec l’aide d’Apis Bruoc Sella, de disposer des nichoirs non seulement dans les jardins de nos membres mais à des endroits particulièrement adéquats sur le territoire de notre quartier durable (potager collectif, forêt, etc.) … Et en mai-juin, vous serez conviés à une visite d’observation, afin de vérifier si ces logements ont été adoptés.